DEGAGE SALOPE!!!
Il l'insulte, il la méprise. La nuit dernière il la désirait. Juste une fois, juste un soir...priait-il. C'est ce qu'il voulait.
Elle se fait insulté, elle se fait méprisé. La nuit dernière, elle etait pourtant désirée. Juste une fois, juste un soir...rêvait-elle. C'est ce dont elle avait envie, c'est ce qu'elle voulait.
Ce matin, sortie de sa nuit, les cheveux décoiffés, les même vêtements que la veille, un peu de maquillage en moins, ses yeux si fatigués, un sourrire malicieux. Un sourrire satisfait. Elle marche dans la rue lentement. Comme si elle voulait profité de chaque seconde qui la rapprochait encore de la nuit qu'elle avait passé. Jamais, cette nuit se reproduirait . Mais aucunne deception à lire dan cette pupille si noire, et cet iris si pâle, si vide et si beau.Aucun regret à lire sur ces lèvres si rouges et sensuelles. Aucune tristesse à lire sur son visage si atypique, sur ses mains si douces, ni sur son corps de liane.
Elle arrive dans un bar. L'endroit où elle est sur de trouvé quelqu'un.
Ce quelqu'un c'est une fille qui était là hier, à boire, à danser, à fumer, à ricocher entre les garçons ivres et exités. La fille sirote lentement un café. Elle en commande un aussi.
Banalités echangés. La fille ne peut se priver si longtemps de la soif de savoir.
T'as couché avec lui...???
Elle la regarde, elle rigole.
Oui, j'ai couché avec lui.
Bonne réponse Mademoiselle. Assumer ses actes te font pardonner toute tes offenses. A moins que... à moins que tu ai bléssé volontoraiment une autre personne. Mais elle, ce n'est jamais dans ce but. L'intention d'avoir du plaisir sans penser aux moments futures, simplement ça. Et rien d'autre.
Oui j'ai couché avec lui, oui j'ai couché avec lui, oui j'ai couché avec lui. A chaque personne qui lui pose la question, elle leur repond toujours la même chose, les mêmes mots, la vérité. L'existence est enfin devenue si implicite car elle n'a que la simple vérité a délivré. Aucun mensonge, aucun sentiment, ni celui de trahision, d' hypocrisie... seulement celui de légéreté qui lui enlève un poid en moins a chaque "oui" repondu.
Mais à peine l'été fut terminée, qu'un flot d'insultes lui furent lancé au visage. Il l'avait désiré une seule et simple nuit, mais à présent elle n'est pour lui qu'une simple pute qui n'a aucune raison d'existé. Il l'haït, sans comprendre pourquoi, il ne l'a respecte plus. Il avait eu envie d'elle une seule nuit. Mais à lui seule. Au plus profond de lui-même il ne voulait pas qu'elle parte. Il aimait l'idée de d'avoir corrompu sa virginité. Et qu'aucun autre homme n'aurait pu la toucher. Pourtant elle n'etait plus vierge depuis plus longtemps que cette fameuse nuit. Il le sait. Mais s'est caché la vérité à l'aide de sa propre imagination, et la voir s'offrir aux autres a brisé les quelques morceaux qui restait de son rêve. Ce sentiment d'impuissance lui donne l'envie d'hurler toutes les pires saloperies du monde en pleine gueule de cette pauvre petite salope assoiffée de cul, comme il disait. A présent il l'a deteste. Il n'emet que pour elle un rejet de sa si jolie personne tel la violence d'un orgasme (eee ju 333 "Le parfum"), et puis une deception à lire dans ses yeux.
La veille couverte de baisers et envellopés de caresses, elle est maintenant lapidés d'injures et frappés de la haine pure et dure. Sur son visage pourtant d'une jeunesse et d'une beauté inaltérable, les insultes lui ont laissé des cicatrices qui ne s'enleveront jamais.
Elle n'avait pourtant pas menti. Moi je la respecte la belle Elle. Elle assume d'avoir passé plusieurs nuit dans des lits differents. Elle n'a blessé personne. Ce n'est pas elle la salope. La salope c'est celle qui n'a pas de courage pour dire la vérité. c'elle qui se ment à elle même. La salope, ce n'est qu'une sentimentale. La sentimentale, celle qui voudrait le profit sans assumer la dette accablante.
Il y a une difference entre nuit passé ds les bras d'un inconnu et des nuits passé dans les bras d'inconnus.
Une fois tu peux t'abstenir de le dire. Plusieurs fois, ai le courage ou tu mourras.
"Les mensonges qu'autrui se fait à lui-même nous fâchent plus que ceux qu'il nous fait"
gala.
"Ceci est mon corps".
